surnom : Surnoms éphémères, à chaque jour un nouveau prénom. Jamais le bon, toujours dissimulé derrière des identités mensongères. âge, date & lieu de naissance : A peine vingt ans et déjà les poumons noirs, le foie engorgé et les narines ensanglantées. Né à Séoul, au temps des feuilles mortes, un 21 octobre.origine & nationalité : Coincé ici depuis toujours, persuadé que ça sera pas spécialement mieux ailleurs. Même pas l'envie d'essayer, juste envie de laisser les jours s'écouler. Séoul à l'image du gamin, entre tumulte et calme, dans le fond c'est peut-être parce qu'elle lui va bien qu'il s'en accommode. occupation : Toujours d'un côté ou de l'autre d'un comptoir de bar. A servir ou consommer. A simplement rembourser sa paie. Lieu de travail, de plaisir et de vie. Prison empoisonnée et pourtant si douce. sexualité & situation matrimoniale: Un trou dans la poitrine, rongé par l'incapacité d'aimer un autre que soi même. L'amour effacé de la liste des intérêts, relayé au rang d'ennui. Le sexe avec toutes les âmes qui passent. Sans barrière, sans étiquettes. Parce que toutes les chaires sont belles. Des visages flous et vites oubliés. Sans jamais avoir réellement conscience du partenaire, rendu facile par l'alcool. La simple satisfaction d'avoir un lit chaud pour se glisser la nuit et s'évader à l'aube. Le sexe comme seule monnaie d'échange.  rang social: Le luxe des parents à été laissé derrière. Trois sous en poche, de quoi survivre. Assez pour intoxiquer son corps. Pas suffisant pour se payer du chauffage ni l’électricité de façon régulière. Chacun ses priorités.

(( Black Hole )) feat Joo Ja Gang Code: <a href="http://seoul.forumactif.com/t300-there-s-no-answer-at-the-end-of-wandering" class="prez">▼</a>[b]joo jagang [iron][/b] [i](( baek seo hyung ))[/i]

Caractère distant ; créatif ;  apathique ; tolérant ; cynique ; sensuel ; déraisonnable ; cultivé ; pessimiste; curieux   Mauvaise graine. C'est comme ça qu'on t'appelle. Pourtant t'es pas mauvais. T'es juste un animal blessé qui essaie de survivre. De quoi tu te plains, t'as pas eu la belle vie a grandir dans l'aisance ? Victime du cliché qui voudrait que l'argent rende heureux... Trop peu comprennent les cicatrices laissées par la distance et la rigidité de tes parents. Jugé parce que t'es malheureux alors qu'ils sont jaloux. T'aurais préféré grandir pauvre et aimé. A ne pas pouvoir te découvrir librement t'as grandi atrophié. Pas certain de savoir qui tu es, même tes humeurs ne sont pas stables. T'es devenu menteur, tu changes de prénom comme de rôle. Une ombre qui erre dans les rues de Seoul la nuit tombée et qui ne laisse pas de trace, si ce n'est du verre brisé sur le sol. Pulsions destructrices, envers toi, envers eux. Envers le monde. Une bombe a retardement. Rempli de rancoeur et de colère que tu ne sais plus comment manifester. Que tu apaises dans la drogue, jusqu'à te rendre idiot et béat. Anecdote ⤬ Parents abandonnés. Incompatibilité de penser et en éternel conflit. Une petite soeur trop vite oubliée et une solitude trop vite embrassée. De toute façon personne ne voulait d'un mouton noir dans un manoir, les sabots ça abime le marbre. ⤬ Les doigts dans les couleurs, le pinceau contre la toile. Il peint, dessine, griffonne. Son sol est parsemé d'éclats de peinture. Résidus d'oeuvres effectuées dans un état second, de traits violents. C'est la coke dans le nez que l'inspiration est la meilleure et que les monstres se tracent plus facilement. Visages fondus, cauchemars abstraits. Son art est le portrait de son esprit. Sombre et torturé. Il met mal à l'aise l'observateur, dérange. Parce qu'il dévoile la saleté de l'âme de l'auteur. Ses tableaux, son journal intime. ⤬ Auto-violence. Ce vice mal caché qui l'habite. Le corps tellement anesthésié que seul les coups parviennent encore à créer des sensations. Le plaisir malsain de recevoir une gifle, un poing dans son estomac vide. Celui de sentir la peau qui se tranche et le sang qui coule.   ⤬ Malheur de riche qui n'a jamais eu de raison valable de se plaindre. Jamais battu, jamais mal nourrit; aucune histoire qui ne puisse justifier sa condition actuelle. Il était juste pas raccord avec son monde, a pas trouvé sa place dans les prisons dorées. Tout n'y est qu'apparence et exigence. Des obligations de mœurs qui étouffaient son corps en mal de liberté.   ⤬ Héritage familiale réduit à néant. Son nom barré du testament. Il n'aura prit que son savoir musical avec lui avant de claquer la porte. Ce savoir qu'on impose à tous les petits gamins de riches qui se doivent d'être parfaits et compétents à tout niveau. Solfège, piano, violon... A peine plus haut que trois pommes quand on le forçait à s'entrainer jusqu'à ce que ses doigts saignent. Il est devenu virtuose mais n'a plus le cœur de jouer. Talent gâché. Il n'a gardé que son gayageum, le seul instrument qui était de son initiative.

Mama.
"Tu aurais du être un petit frère." C'était donc l'explication à la vie molletonnée offerte par ta mère.
Né après un enfant décédé, victime de sa crainte d'en perdre un second, t'avais été mis sous haute protection. Emballé de frigolite pour que rien ne t'arrive, elle pensait bien faire mais elle t'a simplement privé de vivre.
Dans ce monde doré, privé de sensations. Y'avait de quoi étouffer.
Toi aussi, tu voulais ressentir. Avoir mal pour te forger. Devenant envieux des hématomes des autres qui riaient en racontant comment ça leur était arrivé. Conneries d'enfants qui peuvent trébucher.
Non, c'est trop dangereux. Toujours, tu étais gardé prisonnier pour t'éviter le moindre risque. Obsession maternelle qui t'avait tué. Qui t'a fait exploser. A trop vouloir sauver, on peut finir par détruire. Et tu en es la preuve ambulante.
Un sac sur le dos, tu avais fini par claquer la porte pour partir te détruire. Pour partir vivre. Pour fuir cette odeur de rose factice qui embaumait toute ta maison, tes escaliers capitonnés.
Sauter d'une extrême à l'autre t'avais parut être la seule solution. Partir loin de toutes ces choses qui avaient finies par te rendre fou et frustré. D'enfant trop propre et surprotégé tu es devenu déchet de société se mettant soi même en danger.
Et tu n'as pas de regrets. Peut-être parce que t'as tête toujours embrumée t'empêche d'en avoir la capacité.
Toujours dans le flou, porté par la nature primitive des émotions. Des instincts dépouillés de toute raison. Tu es devenu corps privé de réflexion.
Une vie à mile à l'heure en attente de collision. Le mur s'approche à toute vitesse mais tu ne tournes pas le volant. Non, tu attends l'impact avec délice et impatience.


Papa.
"Arrête de perdre ton temps avec ça !" Il te l'a dix une centaine de fois, peut-être même un millier. Les crayons jetés par terre. L'art n'est pas une véritable occupation. Rien qui pourra t'aider pour ton avenir, juste une distraction futile que tu ne peux pas te permettre. Interdiction de laisser quoi que ce soit se mettre en travers de ta future réussite professionnelle. Tu seras homme brillant derrière un bureau, comme papa... Pas le choix.
La peinture devenue contrebande dans ta chambre, les tubes cachés dans une boite sous clé dans le fond de ta garde robe. A te réveiller durant la nuit pour pouvoir profiter du sommeil parental afin de t'exprimer sans risquer d'être surpris. La sensation de ne pouvoir être toi même que dans l'ombre. D'être illégal.
Ils ne veulent pas te connaître, tes propres parents. Ils veulent juste te former, que tu sois celui qu'ils ont décidé que tu seras. Aucun intérêt pour ce que ton coeur ressent réellement...
Tu n'a jamais vraiment essayé de leur plaire au final. Et tu as toujours pu voir cette déception dans leurs yeux. Mais la tienne était probablement plus grande. Tu as toujours entendu parler d'histoires familiales tendres. Un père et une mère qui aiment sans concession... Toi tu n'étais que possession pour eux. Objet fragile, tenu par des menottes de velours pour ne pas blesser tes poignets.
Ce n'était pas pour toi ce monde. Et tu préfères mourir dans un caniveau plutôt que d'accepter de vivre avec une peau qui n'est pas la tienne. Tu ne reviendras pas sur tes pas.