surnom : miles. tendresses passagères, le nom américain ; digne source de ses parents, la seule sûrement. jun. le prénom de cette origine qui le berce depuis toujours, les nuances coréennes dans la peau. âge, date & lieu de naissance :  vingt-trois cauchemars. inoubliable, marqué à vie ; vapeur hivernal né sous le signe d'une pluie torrentielle le dix-huit février mille neuf cent quatre-vingt-quinze en plein cœur de new york et les sonneries ambulancières en guise d'ambiance, les pleurs d'un père et les cris d'une mère. l'oubli éternel, les mains devant les yeux. enfant maudit. origine & nationalité : l'illusion simpliste qu'il aurait pu garder avant de se réveiller. gamin perdu au cœur de séoul, terre d'accueil américaine abandonnée pour retrouver tout et rien ; sang coréen. occupation : dernière année universitaire débuté en septembre, il enchaîne les heures entre les cours littéraires, l'anglais approfondie et les notes de musique au bout des doigts. garçon de café pour se rémunérer, vivre dans un confort convenable. sexualité & situation matrimoniale: impassibilité devant les courbes féminines. paradoxe de la haine qu'il mène contre certains, aujourd'hui il assume le certain charme qu'il trouve aux hommes. homosexuel jusqu'à preuve du contraire. rang social  l'héritage ruiné d'un oncle affamé, il travaille pour payer ses études, son loyer.

(( supernova )) feat. wonho Code: <a href="http://seoul.forumactif.com/t67-jun-mystery-of-love" class="prez">▼</a>lee ho seok (wonho - monsta x) (( miles jun ))

Caractère mille tourments. les fracas de la nuit qui résonnent et le petit garçon devenu grand. passionné d'art pour l'amour de la distraction, tourmentés de ses plus sombres secrets et les vestiges d'une jeune vie déjà vécu plus terrible que cent autres. jun s'est toujours aventuré, l'âme à parcourir, rechercher les plus fantasques dons pour oublier. la cigarette qui fleurit entre ses lèvres et la gorge qui se noie déjà entre médicaments prescrit, alcool et liquide, substance plus dangereuse encore. un appel à l'aide, la maltraitance au quotidien quand son enfance se marque de cicatrices aussi physique que mentale. mais il va bien jun, il va toujours bien … jusqu'au jour où le vase ne s'évapore plus, et ses doigts frappe plus que le sac devant lui à la boxe. et les insultes courent plus vite encore que son corps à la danse. puis les cris, les souvenirs encore. un cercle vicieux et la dépression qui découle. mais il va bien jun. Anecdote l'art et cette passion mélancolique qu'il a de danser, de jouer. quelques notes bercées par le vent, la pluie qui use les feuilles de ses compositions et la mélodie qui résonne contre les instruments. pianiste pour le plaisir, compositeur d'inspiration. il vibre, s'anime, désir. il songe différemment. ☾ tissus blancs sur les yeux, fermement accroché et qui ne s'ouvre que lorsqu'il touche au goût mesquin, divin encens ; le diable dans la peau. calme et généreux, brutal et vif. les démons des tourments et les regrets qui arrivent à souhait. ☾ la salle de sport, les muscles forgés et la boxe enflammées. heures passagères, la détresse dans l'âme et le silence pour arme ; il frappe pour oublier avant de se perdre dans les mélanges des degrés. ☾ l'hiver, aussi doux que douloureux ; partagés entre deux pôles il n'a jamais su sa préférence, les fraîcheurs de la neige qui le tue à petit feu, corps frêle bien qu'imposant, il tombe plus facilement dans les nuances contagieuses, la fièvre comme température. ☾ rêveur des temps modernes, jun s'est construit d'étoiles dans les yeux dans ses plus beaux et rares moments de paix interne ; la natation, le chant, les chorégraphies en passant par les dessins et quelques talents d'acteurs cachés. aujourd'hui, il n'est presque plus que l'ombre de lui-même et des étoiles en moins, d'autres sauvegardées prêtent à s'oublier

( m y s t e r y of l o ve )

les larmes, les cris, le désespoir plus que de joie encore. une naissance, une mort. une vie pour une autre, ni à reprendre ni à échanger. vestiges de Dieu pour certains, destin pour d'autres et jun au milieu de tout ce fracas, ce nouveau-né qui n'avait eu – et n'a toujours eu – que neuf mois d'existence commune avec sa génitrice. des dessins sur le carreau, quelques photos de main en main et de vieilles histoires bercées depuis toujours. l'amérique haut en couleur, les festivités malgré tout. et un père qui craque. un père à bout de forces, les températures qui montent, une journée au travail sans lendemain.

la grande amérique, la suprématie.
la petite corée, la divine, la cruelle.

les larmes, les cris, le désespoir plus que de joie encore. puis plus rien, le néant et le vide ; l'eau qui s'estompe, termine sa course infernale dans les méandres d'un quotidien accepté. la cigarette contre la peau, les brûlures et d'autres cicatrices encore. le sang qui découle de son être jusqu'au désir de disparaître. et le silence, toujours le silence. un oncle sans pitié, le malheur commun et l'alcool qui échappe aux doux moments. rares et inexistants.

alors il grandit jun, et il se protège.